Du panache pour un événement mémorable. L’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa a officiellement présenté le mercredi 14 août dans sa salle d’exposition les annales 9 et 10 de sa revue scientifique, deux numéros spéciaux de ses 80 ans.
Des documentations fournies, des matières distinguées abordées dans un panorama de domaines et une conjugaison des connaissances appuyée pour une production scientifique prolifique. L’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa fait la part belle à la recherche scientifique dans sa revue interdisciplinaire avec des articles d’auteurs et contributeurs de diverses institutions universitaires.
Ces deux derniers numéros fiables et intéressants sont des véritables sources documentaires pour enseignants et étudiants. En marge de cette présentation, trois des auteurs ont exposé leurs articles autour notamment de la rhétorique dans la persuasion publicitaire, de la création de l’habitat écologique dans une logique bioclimatique et de l’analyse sociologique de l’écriture Mandombe.
La présentation de ces annales a été suivie de la leçon magistrale du Directeur général de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, le Professeur Henri Kalama Akulez qui a fait un plaidoyer pour une académie sans académisme. Ce qui revient à dire qu’une académie doit être dans la “produsture” (qui est un néologisme) avec une création continue que dans la posture ou en situation figée.
“L’Académie des Beaux-Arts c’est une institution qui est en mouvement, une institution dynamique. Une institution universitaire doit être un lieu de construction et de déconstruction du savoir. Ça doit être un lieu d’échanges, ça doit être un lieu où le maître est remplacé par le coach”, a souligné le Professeur Henri Kalama Akulez.
Notons que ces annales de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa dirigées par le Professeur Mukendi, rédacteur en chef, comporte dix-huit articles pour le numéro 9 et vingt articles pour le numéro 10.