En marge de la journée internationale de la photographie célébrée le 19 août de chaque année, le parcours de photographie de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa a mis à profit cette occasion pour organiser une série d’activités le samedi 17 août dont une exposition qui fait la part belle aux sources identitaires.
Des cavaliers nombril contre nombril qui dansent la rumba, des citoyens en témérité et truffés de courage qui se lèvent tôt pour survivre… Du caviar pour une exposition qui charme dans la force créative et dans la diversité des thèmes abordés.
S’inscrivant dans la vision du Directeur général de l’institution Henri Kalama Akulez qui soutient l’excellence et met en exergue les ressources artistiques dans un vivier des talents en misant notamment sur la recherche, le chef du département de photographie Arsène Mpiana reconnaît le travail de chaque artiste fruit d’intenses investissements.
Avec le thème principal de “la matrice”, les étudiants en photographie de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa ont partagé leurs travaux en valorisant l’histoire et les identités.
“Le thème est hyper simple. C’est même le tout premier travail qu’on demande aux étudiants en photographie, de faire un travail sur la matrice. La matrice c’est la mère, c’est la source. On demande à chacun de photographier ses sources. Un travail qui a fait de moi celui que je suis aujourd’hui c’est un travail sur la matrice, c’est un travail identitaire, c’est un travail sur l’histoire et la mémoire où j’essaie d’écrire sur l’histoire de Banunu Bobangi”, a expliqué Arsène Mpiana, chef du département de photographie.
Une exposition qui est surtout une occasion pour promouvoir la source du parcours de photographie de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa qui existe depuis trois ans et qui veut poursuivre sur sa bonne lancée en mettant en valeur des talents.
Hormis l’exposition, cette journée internationale de la photographie à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa a été aussi marquée par la présentation des portofolios par les artistes Jael Antalya, Hardy Bope, Landry Ndungi et Yves Sambu et la projection du film Cœur d’Afrique de Tshoper Kabambi.