ABA-KIN : Riches échanges autour du livre « Abstraire » du Professeur Henri Kalama Akulez

Expérience artistique et vie personnelle s’entremêlent dans un voyage resolument ciselé d’un « expressionniste abstracteur ». Porté sur les fonts baptismaux le 24 mai dernier, « Abstraire » du Professeur Ordinaire Henri Kalama Akulez poursuit son chemin. L’ouvrage de 224 pages publié aux Éditions Weyrich, a fait l’objet d’une discussion ce vendredi 11 juillet dans la salle de Promotion de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa.

« Abstraire » est une expression picturale aboutie qui pénètre les méandres de l’âme, une œuvre qui pense, émeut et capte l’essentiel. L’auteur puise dans la profondeur du sentiment et de l’espace créant, à travers les séries « Vibrations cosmiques » et « Présence-Absence », une symphonie visuelle clinique.

Lors de la discussion devant la communauté universitaire de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, le Professeur Henri Kalama Akulez est revenu entre autres sur le choix de l’abstraction, la représentation du vide, la lecture d’une œuvre abstraite, ainsi que les sujets ouverts comme flammes de l’œuvre et les séries « Vibrations cosmiques » et « Présence-Absence ».

Sous la modération du Professeur Jean-Damascène Bwiza, cet échange scientifique a été marqué par les riches critiques des discutants à savoir le Professeur Ibongo, Docteur en histoire de l’art, le Chef des travaux Bertin Mushagalusa, Chef de section adjoint chargé de la recherche, l’Assistante Prisca Tankwey, Cheffe du Département Peinture et l’étudiant Serge Matuta. À travers l’échange d’idées sur le livre, chaque approche a favorisé une construction scientifique convaincante et une complémentarité de lectures qui auront permis de clarifier les nuances.

« Conscient du défi que revêt la capacité de s’interpréter soi-même, en adoptant à la fois la posture du juge et partie, je m’acquitte néanmoins de mon devoir de couler, sur ces quelques pages, les raisons qui justifient mon parcours artistique. Ainsi, j’invite mes spectateurs à un partage d’émotions. À travers mes œuvres, je les invite à un voyage semblable à la lecture d’un livre passionnant, dont le bonheur ne réside pas dans le dénouement de l’histoire, mais plutôt dans le cheminement », a souligné le Professeur Henri Kalama Akulez.

Un moment d’échanges passionnant qui aura nourri de manière significative toute la communauté de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. Une chose est sûre, « Abstraire » n’a pas fini de conquérir les lecteurs.

Leave a Reply